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Friday 8 January 2010

Télé et Travail

Aujourd'hui, je n'ai pas été au travail. Et comme toujours quand je reste à travailler chez moi, j'abats beaucoup plus de boulot qu'en étant au bureau...

Cette situation pourrait être idyllique; souvent la presse vente les mérites du télétravail, qualité de vie, indépendance géographique, diminution des transports et donc de la pollution, les avantages sont nombreux, pour l'employé comme pour la société. Mais la France reste un pays (toujours) terriblement en retard: dans la société pour laquelle je travaille, je me bats depuis des mois pour obtenir un télétravail pendulaire "officiel", sans succès. Je suis de plus à la recherche d'un nouveau job, et à chaque fois la réponse des recruteurs est catégorique: "pas de ça chez nous".

Pays de merde, franchement.

Thursday 24 December 2009

Sailing the seas of Spam

J'aime bien le jambon. Beaucoup de gens le savent, c'est pourquoi les plus malintentionnés d'entre eux s'obstinent à m'envoyer quantité de mauvais pâté de jambon. Heureusement, je m'était doté de bons outils pour ne recevoir que des bons produits frais.

Seulement l'outil en question était un peu gourmand (rappel encore, la tourmentine n'a pas une mémoire d'éléphant)...résultat, environ 120 Mo de prix sur le swap, voir plus parfois. Pour remédier à la situation j'ai décidé de remplacer mon vieillissant Assassin royal par un truc plus léger (on notera sur ce lien l'engageant slogan "Go Ahead, Send me Viagra", et le logo à rendre parano un Bisounours). Après avoir un peu nourri la bête, le résultat est impressionnant: quelques spams tombent encore (je suppose que c'est le temps qu'il apprenne à bien se nourrir), mais une bonne centaine de cacas sont tombés dans la boite-à-spam cette nuit. Efficace. Et le plus beau, c'est la consommation mémoire; il ne reste plus que 12 petits Mo d'utilisés sur le swap :)

Afin de consolider un peu le tout, j'ai aussi décidé de consulter les services sanitaires pour m'assurer de la bonne hygiène de mes fournisseurs. Ça n'a pas loupé, quelques minutes après tombait dans ma boite-à-spam un courrier provenant d'un obscur réseau social. Intrigué qu'il tombe là, je consulte le source...pour m'apercevoir que l'adresse de l'expéditeur avait été forgée, donc absolument pas envoyé par l'expéditeur indiqué. Flippant.

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Sunday 6 December 2009

tavu mon gro v6 lol

Histoire de passer le temps, j'ai remis à plat ma conf ipv6. Si vous avez la chance d'avoir un FAI du-futur-de-l'internet, sachez que la tourmentine est accessible à l'adresse suivante: http://ipv6.tourmentine.com.

Vous ne verrez pas une tortue qui danse, mais l'adresse n'étant disponible qu'en ipv6, vous aurez le plaisir d'avoir un surf ipv6-ready. La grande classe quoi.

Update 22/12: L'ensemble des sites et autres services (ftp, mail) sont maintenant accessibles nativement en ipv6. Enjoy.

Sunday 29 November 2009

running FreeBSD 8.0-RELEASE

Cela faisait fort longtemps que je devais mettre à jour la Tourmentine. J'avais commencé une mise à jour vers FreeBSD 7.1 mais...trop pas le temps. j'ai préféré attendre la sortie de la 8.0 (qui c'est fait bien attendre...) pour tout remettre à plat.

Nous voici donc avec une tourmentine toute prop' toute belle:
  • FreeBSD 8.0-RELEASE, donc, avec tous les trucs sympa qui vont avec (jails v2, ZFS, ULE). malheureusement pas de ZFS qui aurait bien fort bien siée avec les jails because "ZFS needs *lots* of memory" (rappel: la tourmentine ne dispose que de 192 Mo de RAM);
  • Nouveau disque dur de 160 Go, un record (l'ancien en faisait 40);
  • Passage d'apache à lighttpd pour le web;
  • Remplacement du vieillissant Courier vers le top-secure Dovecot pour les mails;
  • Toutes les jails sont maintenant gérées par ezjail;
  • Fini les trucs compilés à la mano. Tout est géré par les ports, depuis une partition montée au besoin, le tout surveillé par l'ami portaudit. Confort.

Saturday 24 October 2009

point break 2.0

dcWave semble désactivé, impossible de charger la Wave dont l'ID est [a-qz03XWD]

Sunday 27 September 2009

Mes cheveux, ils sont comme moi, ils aiment les plantes.

Bon, une fois de plus mes tifs sont dans l'état trop-et-pas-assez-longs-à-la-fois...2 solutions: soit je tente la tondeuse, avec, doué comme je suis, le risque de me rater et donc de finir au rasoir, ou aller tout bonnement chez le coiffeur. Pour la plupart des gens, la deuxième solution est de loin la plus évidente. Pas pour moi.

Durant ma prime jeunesse (jusqu'à la première moitié du Collège quoi), j'ai gardé la même coupe: cheveux de petit garçon, avec la raie sur le coté...l'horreur, sachant que les douches étaient plutôt rares, j'avais déjà le look nerd. Déjà à l'époque le passage chez le coiffeur était une véritable corvée; je ne voyais pas l'intérêt de perdre 2 heures devant une glace, alors que j'aurais pu les passer de façon beaucoup plus utile devant l'ordi...

Un beau jour, devant les conseils avisés d'une charmante coiffeuse, ça a changé...cheveux plus courts, coiffés vers l'avant, c'était déjà un peu plus moderne. Et puis à partir du Lycée, les cheveux ont commencé à pousser (beaucoup), avec quelques variantes au gré des conflits capillaires avec mes parents, et des résultats plus ou moins heureux.

Mon dernier passage chez un coiffeur date de mon bac, en 1994. À cette époque, la condition posée par le patron de ma môman pour que je bosse chez lui durant l'été était...de me faire couper les cheveux (l'enculé, ajouterais-je, si j'osais). J'ai obtempéré, bien à contre-coeur, ayant besoins de thunes pour upgrader mon ordi.

Durant les 4 années suivantes, j'ai complètement laissé aller mes cheveux, aucun soin autre que le shampoing quotidien. Résultat: un bon look de hippy, avec une coloration au henné noir au passage (fait par cette fois une véritable baba cool, souvenirs...), et quelques dreadlocks bien épaisses sur la fin. J'en avais une particulièrement grosse dans la nuque qui me gênait, je l'ai coupé, laissant...un joli trou :)

Le 1er Janvier 1998 marque un tournant dans mon histoire capillaire: un pote, coiffeur amateur, me convainc de me raser le crâne pour le nouvel an...l'alcool et la fumée aidant, le passage à l'acte ne fut pas trop douloureux. passage rapide par une coupe "boys' band", puis à la crête (très joli), je me suis retrouvé sans un seul poil sur le caillou. C'est aussi à ce moment là que je me suis rendu compte que c'était une très mauvaise idée d'enlever ses cheveux en hiver, surtout quand on a pas de bonnet ;)

Les cheveux se sont remis à pousser comme des grands dans les années qui ont suivi, avec toutefois un peu plus de soins. J'ai même refais un passage chez un coiffeur (oui, j'ai menti au 4ème paragraphe), pour me faire faire des tresses...après 4 heures de patience et pas mal de cheveux qui tirent (aïe), le résultat était vraiment pas mal. N'ayant pas opté pour les rajouts, les tresses n'ont pas tenu vraiment longtemps, un mois grand max. Qu'importe, je ne comptais pas les garder...je les ai coupé quelques semaines après, laissant des mini-tresses de 1 ou 2 cm, qui se sont défaites d'elles-mêmes au bout de quelques jours. C'était la dernière fois que je laissais "vraiment" pousser les cheveux.

Depuis, les cheveux ont été de moins en moins longs et les rasages de crâne de plus en plus fréquents, généralement au printemps (oui, c'est la saison du taillage).

Aujourd'hui, il faudrait que je stabilise tout ça, et que je garde une coupe acceptable (bah oui, faudrait faire un minimum bogoss, ne serait-ce que pour plaire aux filles). La question étant maintenant de savoir si je tente une fois de plus la tondeuse, ou si je tente, comme plusieurs demoiselles m'y ont déjà poussé, de retourner chez le coiffeur...après tout, se faire dorloter par une jolie coiffeuse, ça ne doit pas être si désagréable.

Déjà plusieurs semaines que la situation est critique (cheveux qui rebiquent derrière, coiffure en pétard presque tous les matins), il faut que je prenne une décision. J'ai mis la tondeuse à charger déjà...

Sunday 28 June 2009

Liberté, j'écris Ton nom

Déjà 6 mois sans cigarettes. Le plus long « arrêt » de ma vie de fumeur (car c'est bien connu, on le reste toute ça vie, même après avoir arrété). L'occasion d'un modeste bilan peut être ?

Tous d'abord les conditions: je dois avouer que les récentes dispositions anti-tabac de notre cher gouvernement m' on en partie aidé; non pas l'augmentation des prix, ça je m'en fout, mais l'absence de tentation au café ou au resto...maintenant l'odeur de tabac froid dans un endroit clos m'insuporte même au plus au point.

J'ai profité d'une semaine en fin d'année dernière où la plupart de mes collègues étaient en vacances; je n'en ai pas pris pour entamer ma petite cure de désintox. De cette façon, non seulement j'évitais la tentation des pauses clope, mais en plus je n'imposais à personne ce genre de période où je suis particulièrement insupportable à cause du manque...

La décision c'est faite toute naturellement: depuis plusieurs semaines déjà, fumer ne me faisait plus envie. Tout simplement. L'arrêt est un processus complexe, différent pour chacun, impliquant de nombreux facteurs aussi bien physiques que psychologiques; j'ai connu des gens qui avaient arrété en ayant toujours sur eux paquet et briquet, d'autres qui ont eu le « déclic » un lendemain de cuite...Il n'y a pas de solution miracle, et la mienne ne l'est pas non plus. Cependant je pense que les principaux composants pour arrêter sont prise de conscience, la volonté et l'habitude; Pour la première fois je n'ai pas pris cela pour une privation volontaire d'un plaisir, et c'est sans doute cela qui me fait tenir depuis si longtemps...l'arrêt a également été une sorte de défi, pour voir si j'avais encore assez de volonté pour m'imposer quelque chose et m'y tenir. Et de ce côté là, c'est réussi; J'avoue avoir fumé une clope au bout de 100 jours, pour tester. Ça ne m'a pas donné envie de recommencer :) Enfin, l'habitude tiens un grand rôle dans tout cela: une fois « cassé » les mauvaises habitudes (avec le café, après manger, etc.), vient l'habitude de ne plus fumer; de ce fait le manque disparaît de lui même, on n'y pense plus.

Je savoure maintenant les avantages de ma nouvelle vie: Un odorat retrouvé, la fin des mauvaises odeurs - lorsque je me retrouve à proximité d'un gros fumeur, j'ai honte d'avoir pué autant, et je suis content de rentrer le soir dans un home sweet home n'empestant pas le tabac froid -, et l'absence de sensation poisseuse désagréable sur la conscience due à la nicotine. Mais surtout, surtout, le plus grand de tous: la liberté ressentie par l'absence de dépendance. Il y a 6 mois, c'était la période des fêtes de fin d'année, et je me suis trouvé plusieurs fois en « fin de paquet », alors que la plupart des points de vente fermaient tôt...j'étais terrifié à l'idée de passer une soirée sans cigarettes, allant même jusqu'à m'en procurer par des moyens pas très très légaux, et je me suis alors vraiment dit que tout cela n'avait plus de sens.

Et le plus beau, c'est que je n'ai pas développé de syndrome anti-fumeur: ça ne me dérange pas, je trouve même l'odeur capiteuse de la fumée plutôt agréable maintenant. Du moment que c'est en extérieur, bien sûr.

Sunday 19 April 2009

I had an electric dream

Il y a bien longtemps, alors que la micro informatique n'était encore qu'un domaine de passionnés, le film Electric Dreams surfait sur le thème de la domotique, avec un appartement totalement controllé par ordinateur...Aujourd'hui, l'électronique entre un peu partout, internet aussi, même ma cafetière et ma machine à laver sont dotées d'un écran LCD ! Mais aujourd'hui j'ai franchi une nouvelle étape dans ma maison du futur: un robot fait le ménage à ma place :)
Roomba 560

Il s'agit là d'un véritable robot autonome. De part son port série et son API ouverte, il est rapidement devenu un jouet passionnant et extensible à l'infini, un peu à l'image de la fonera: certains lui ajoutent un module bluetooth, d'autres le commandent via une wiimote, voire avec une wiifit... en plus, ça fait un super copain de jeux pour le chat.

Concernant sa fonction première, c'est à dire aspirer, le Roomba est plutôt efficace; c'est assez impressionnant de le voir se déplacer, et longer les meubles pour nettoyer ce que sa forme ronde ne peut pas atteindre. Il est plus silencieux qu'un aspirateur classique, et surtout possède LA fonction qui tue: pouvoir passer l'aspirateur quand on n'est pas là :) Pour ma part je l'ai programmé pour passer l'aspirateur tous les après-midi, sauf le week-end. Confort.

Monday 13 April 2009

PizzaBSD 1.0-RELEASE

J'ai décidé de faire mes premiers (petits) pas en cuisine, en commençant par la base de mon alimentation: la pizza. Je vous préviens; le premier qui crie « geek » ou encore « nolife » s'en prends une direct. Continuons.

J'ai déjà fait des pizza "maison", mais toujours en utilisant ce genre de chose, comme relaté dans un précédent post...il me fallait donc atteindre le Pizzaiolo Niveau 1, en préparant ma propre pâte. Je dois dire que cela m'a toujours fait peur, et je me rends compte que c'était vraiment à tord, c'est beaucoup plus facile que l'on ne le pense en fait.

En bon geek curieux qui se respecte, j'ai donc commencé par chercher une recette sur le net, vu le sujet j'en ai trouvé beaucoup; genre ici, ici, ou encore . Pour les autres, Google sera votre ami. J'ai donc suivi les indications de la recette d'aufeminin.com (sans doute pour satisfaire mon coté féminin...ouch je vais m'arrêter là, avant de partir sur les blagues sexistes). Je ne vais pas paraphraser le site; tout ce que je peux dire, c'est que ce n'est pas plus compliqué que d'utiliser une préparation toute prête...la seule chose qui change, c'est qu'il faut attendre une heure pour que la pâte "gonfle" :)

Pour la sauce tomate, je procède comme suit: je délaye 2 cuillères à soupe de concentré de tomate dans de l'eau tiède (à la louche, faut que soit liquide mais pas trop), j'ajoute sel, poivre, origan et basilic, je mélange bien. Il parait qu'un peu de sucre enlève l'acidité de la tomate, pourquoi pas on va essayer.

Pour la garniture...bah on va suivre la tradition de la pizza et prendre les restes hein, et non je ne dis pas ça parce que ça m'arrange, non, du tout. Après avoir étalé la sauce sur la pâte (étalée à la cuillère, oui il faut que je m'achète un rouleau d'urgence), j'ajoute des oignons séchés, des câpres (j'aime bien les trucs qui arrachent la gueule), un 1/2 steak haché (ah non...périmé. ce sera une pizza végétarienne, donc), quelques olives noires et je recouvre généreusement de fromage rappé.

Au four!

tadaaaa


À déguster avec un coca vanille bien frais en regardant The Big Bang Theory, pendant qu'une bonne mise à jour ronronne en tâche de fond.

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Monday 22 December 2008

Le retour de Figuier le barbare

Une fois n'est pas coutume, on va parler botanique ici. Vous savez sans doute que pour la plupart des plantes l'hiver est une période de repos; on met la croissance végétative en veilleuse et on attends tranquillement le printemps. À fortiori pour les plantes exotiques telles que cactées et plantes grasses...

J'ai pour ma part une _très_ modeste collection de ses sujets. parmi ceux-ci une bouture de bouture de Figuier de Barbarie, récupérée pendant l'année 1988...ladite bouture, en provenance de Corse, consistait en une demi-raquette qui avait dormi six mois sur une étagère, pour dire à quel point ces drôles de plantes sont increvables.

Malheureusement, de longues années d'abandon avaient transformé cette pauvre plante en un...truc bon pour la poubelle:
ouais, je suis pas fier


Ayant encore zappé un été pour refaire une santé à mes bébés, je me suis décidé à les soigner, au coeur de l'hiver. Et je n'ai pas lésiné sur les moyens: j'ai acheté une lampe à Sodium. Ce genre de matériel ne se trouve pas en grandes surfaces mais en magasins spécialisés, certaines mauvaises langues disent en effet qu'elles ne serviraient pas qu`à faire pousser des plants de tomates...

Et le miracle apparût: Non pas une, mais DEUX nouvelles pousses en quelques semaines ! Comme quoi, après vingt ans de vie commune on peut toujours être surpris :)

fiston n°1 fiston n°2


Ne reste plus maintenant qu'a doser correctement l'arrosage pour que les raquettes ne s'allongent pas trop...mais ceci est une autre histoire (fallait bien que je trouve une fin en rapport avec le titre; c'est un métier, blogueur).

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