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Tuesday 13 December 2011

Bande passante de DAUBE et Proxy de MERDE

Je suis pas gâté en ce moment avec mes connexions internet. D'un côté celle du boulot, une ligne ADSL asthmatique avec cent personnes dessus, associé avec un proxy filtrant des plus tatillons, et d'un autre celle de mon home sweet home bénéficiant d'une ligne Free, donc sujette au fameux pourrissement Youtube.

Mais heureusement, rien n'est impossible.

Le proxy du taf, donc. Visiblement les proxies filtrants sont à la mode dans les corpos... je vais pas m'étendre sur le sujet, mais pour moi la prohibition (le filtrage dans le cas qui nous concerne), l'interdiction n'a jamais été une solution. Bref. Le proxy qui nous concerne semble bien mal configuré, car il empêche l'accès à des sites tout à fait légitimes (genre archives de mailing-list). Et pour couronner le tout, un bug infâme sur le routeur fait planter 90% des requêtes sur les sites https de chez Google (au hasard Google+ et le market Android).

Il y a trois solutions:

  • utiliser un proxy: avec une extension telle que FoxyProxy, on peut définir des proxies à utiliser en fonction d'une url. Quand aux proxies eux-mêmes...XROXY est votre ami :). C'est la méthode que j'ai choisi, mais il va falloir que je me monte un proxy perso, j'aime pas trop utiliser les ordis des autres (question d’hygiène).
  • utiliser un VPN: j'en utilise déjà beaucoup en tant normal, on va éviter d'en rajouter une couche hein. d'autant plus que mon VPN perso sert déjà à d'autres choses, et n'est par conséquent pas vraiment adapté à un usage un peu sérieux du web.
  • utiliser le navigateur TOR. c'est super lent mais plutôt efficace, et ça s'installe facilement. Étant prévu pour un usage totalement anonyme, il faudra sans doute relever un poil les paramètres de confidentialité pour une navigation un peu confortable. Bon point, il permet aussi (enfin) de passer outre le fameux bug du routeur-qui-n'aime-pas-google sus-cité. Joie :). Et oignon sur le gateau (...), il permet un accès natif aux sites en .onion. J'ai dit oignon déjà ?

Ensuite il y a chez moi. Chez moi il y a une Freebox. Et comme pas mal de joyeux freenautes, impossible de mater une vidéo 360p (voir 240p) sans que ça saccade; la bande passante sature à environ...100 Ko/s. Obligation donc de précharger la vidéo, en espérant en avoir préchargé assez pour la durée restante.

Et puis aujourd'hui je tombe sur ça, et surtout sur les commentaires. En fait il suffit d'utiliser un proxy (encore...), et à nous les vidéos Youtube en HD !

Proxy SOCKS ouvert vite fait vers mes deux kimsufisent, FoxyProxy configuré pour l'utiliser...et hop, je sature direct ma bande passante (soit...600-700 Ko/s, rigolez pas). Suffisant pour du 720p, mais pas encore pour du 1080. On peut pas tout avoir.

Prochaine étape: monter un proxy (oui...encore) pour se sentir bien au chaud chez soi. Y'a pas à dire, Internet c'est vraiment la jungle.

Update 22/12: j'ai fini par installer 3proxy, un proxy léger, rapide, open-source et multi plateforme. Évidemment, pour le prix la conf est un peu lourde à utiliser, mais les fonctionnalités sont là. J'espère que la sécurité aussi :)

Monday 26 September 2011

J'ai testé pour vous...le "BOOK"

bon alors j'ai fini par essayer cette "revolución" technologique dont tout le monde parle depuis des mois, j'ai nommé le BOOK:



...bah c'est pas terrible en fait:

  • pas de marque-page automatique
  • pas de mode jour/nuit (et pas de rétro-éclairage non plus)
  • impossibilité de choisir la mise en page, la taille du texte, etc.
  • pas de recherche
  • rotation automatique bugguée (le texte ne "tourne" pas, j'espère que se sera corrigé dans la prochaine version)
  • pour le saut automatique à un chapitre: égalité
  • et en plus, c'est lourd.

bref, le seul avantage qu'il peut y avoir à ce truc, c'est d'être vaguement décoratif. et vous savez, moi, la déco...

je me trompe peut être, mais je sens que ce nouveau produit va faire un bide.

Monday 12 September 2011

Les url à la con

Parce que c'est toujours fun à placer dans une conversation, et qu'en plus ça fait geek: J'en remettrai d'autres si j'en trouve, mais n'hésitez pas à me dire si vous en connaissez !

Friday 19 August 2011

p(ar|ira)tage

Il n'y a pas très longtemps, iTunes a généreusement augmenté la durée de pré-écoute de ces morceaux, de 30 secondes (c'est à dire rien) à...90 secondes (c'est à dire presque rien). Confort. Merci Apple quoi. MERCI.

Nan mais sérieusement. Le fameux principe du: prohibition->marché noir->répression est de nouveau à l’œuvre. On ne peut pas avoir d'accès facile à la musique sans la télécharger de façon plus ou moins illégale. Une pré-écoute ? et c'est avec trente pauvres secondes que je vais me faire une idée de la qualité d'un morceau ? C'est un peu comme si, pour vous vendre un tableau, on ne vous en montrait qu'une partie. Ou si, pour vous vendre un film, on ne vous en montrait qu'une partie...bon OK, mauvais exemple.

Et bien pour se faire une idée claire (c'est à dire en entier, et si possible plusieurs fois) d'un morceau, ou d'un album, on ne va pas sur le site du marchand. Non. On va sur un site qui fournit de la musique en streaming. Deezer, Jiwa, ou encore Grooveshark. Sites qui doivent également gagner leur pain donc souvent payants, et uniquement pour le streaming (sauf MusicMe), de plus en plus limités (Deezer again il y a quelques mois, précédé de peu par Spotify...peut être d'ailleurs à cause de certaines pressions). Mais je n'ai guère envie de payer pour une sorte de "radio améliorée" qui ne fait que ce que devrait faire le marchand: laisser écouter sa marchandise; comme dit un excellent artiste, ces sociétés "confondent l’art et l’argent".

Bref, du coup il ne faut pas s'étonner que pour découvrir un bon vieil album de façon confortable, il faille user de moyens détournés; et bizarrement, les pirates sont aussi des consommateurs. Encore une fois, c'est la prohibition/répression qui crée le piratage, et non l'inverse.

Donc il faudrait que les soit-disant vendeurs de musique en ligne arrêtent de nous revendre simplement un droit sur un catalogue, mais qu'ils innovent plutôt sur le service. À commencer par la durée d'écoute.

Tuesday 16 August 2011

Quand on est con, on est con.

Je ne suis qu'une merde. Ma rutilante infra utilise actuellement heartbeat pour sa redondance, produit qui ne m'a jamais plu, ni pour sa fiabilité (désapprouvée ces derniers jours) ni pour pour ses fichiers de conf. En bon linuxien j'aurais bien installé quelque chose de mieux, genre keealived, mais seulement voila:

===>   keepalived-1.1.11_1 depends on file: /usr/local/lib/libipvs.a - not found
===>    Verifying install for /usr/local/lib/libipvs.a in /usr/ports/net/ipvs
===>  ipvs-0.4.0_2 is only for i386, while you are running amd64.
*** Error code 1

Oui, c'est particulièrement moche. Ça l'est d'autant plus que si j'avais lu la doc, je n'aurais pas opté pour ces outils de rigolo mais bien utilisé dès le départ un vrai truc Unix: CARP. C'est pas comme si j’utilisais FreeBSD depuis des années hein.

Le truc encore plus moche, c'est que pour bénéficier de la chose, il faut recompiler le noyau, et rebooter. Malgré les dizaines de liens dispo assurant que "maintenant, on peut charger un module" comme dans n'importe quel noyau moderne, bah non, il a fallut que je me retape une compilation.

Et donc, le truc qui fait mal au cul:

tac /usr/src # uptime
12:53PM  up 197 days, 22:27, 1 user, load averages: 0.64, 0.26, 0.40

Cent quatre-vingt dix-sept jours. Six PUTAIN DE MOI(S) sans un pet de travers. Comme dit dans une excellente nouvelle , «  C’est comme euthanasier ta grand mère »...

J'ai donc remballé ma fierté de geek mal placé (la fierté, pas le geek), et pleuré toutes les larmes de mon corps en attendant le retour en ligne de mon amour de serveur. Ça m'apprendra à installer des trucs sans réfléchir.

Sunday 14 August 2011

une upgrade, et dodo

Après plusieurs tentatives infructueuses, j'ai fini par mettre à jour Dotclear, partant d'une version 2.1.6 (la seule qui s'upgrade pas automatiquement...) utilisant sqlite (pas de mise à jour automatique non plus...) vers une 2.3.1 flambant neuve sous MySQL.

Tout à l'air de fonctionner plus ou moins correctement, mais bon, comme d'habitude, peinture fraîche, tout ça.

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Saturday 30 July 2011

Kiss my NAS

Il y a quelques mois, j'ai hérité d'un laptop, qui hormis la capacité de stockage ridicule (SSD oblige), tombait à point pour remplacer ma vieille et bruyante tour. En complément, j'ai donc acheté ça: partage SMB CIFS, NFS, streaming uPNP...et surtout LA killer-feature: un OS linux, et la possibilité de le hacker :)
 
Il existe en effet une distribution adaptée à plusieurs NAS que je me suis empressé d'installer. Pas mal, mais un peu limité, il doit y avoir moins d'une centaine de paquets disponibles...nickel pour du bricolage, mais ça manquait un peu de sérieux. Heureusement, D-Link, dans sa grande mensuétude, propose généreusement une Debian chrootée. À noter qu'il existe une possibilité d'installer une Debian "en dur" et de remplacer l'OS d'origine; solution qui me plaît moyen, vu que je perdrai l'interface web, et qui me parait en outre plutôt risquée (j'ai pas envie de perdre un Téra et des années de données)... Et puis j'aime bien la séparation entre la partie "constructeur" et la partie "OS/Unix", ça me rappelle mes copains les BIG-IP.

Installée il y a deux jours, la Debian donne entièrement satisfaction, je me demande même comment j'ai fait pour tenir aussi longtemps avec ffp :)

Autre avantage de pouvoir installer les softs qu'on veux: l'installation d'une solution de streaming pour pouvoir écouter de la bonne musique n'importe où. Je me suis d'abord penché sur 10er10, un truc en Ajax/Node.js/CouchDB, mais qui visiblement reconvertit les morceaux à la volée en OGG vorbis... j'ai peur de faire fondre le CPU de la machine avec ça. Je me suis donc rabattu sur une vieille connaissance: Ampache. Interface skinable, backends MPD, Banshee, Amarok, et même applications mobiles...il a tout pour me plaire. Seule emmerde jusqu'ici (et de taille): une importation des données un peu foireuse, il manque pas mal d'albums ainsi que la plupart des pochettes. Mais nul doute que je vais trouver une solution, le bonheur de mes oreilles est à ce prix ! 

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Wednesday 27 July 2011

Google, je t'aime moi non plus (2)

C'est marrant les compteurs de visites. Ça rappelle les débuts d'internet. Il y a même des sites qui affichent encore fièrement le leur. Quant aux stats de visites avec un grand S, ça m'a bien amusé au début, et même si je n'y jette jamais plus d'un œil distrait de temps en temps, ça reste toujours intéressant à avoir. Du coup, j'en ai pas mal collectionné au fil des ans: Les Visiteurs, phpMyVisites, et, last but not least...Google Analytics,

Ouais, Google. Encore lui. Celui dont je cherche à éloigner la curiosité. Ça tombe bien, il est indiqué sur le site de phpMyVisites que le produit à donné naissance à Piwik, présenté comme un « Analytics-killer ». Ça semble assez bien correspondre à ce que je cherche.

Google Analytics vs. Piwik

L'installation est rapide est facile, il suffit d'ajouter les sites de mettre le code qui va bien sur les pages à surveiller. Seul récalcitrant à l'affaire, dotClear dont la dernière version du plugin had-oc fait planter l'admin, et l'avant dernière version...ne fait rien. J'ai donc du hacker salement (mais alors, vraiment très salement) le plugin phpMyVisites qui lui fonctionne toujours...comme quoi, c'est toujours les trucs les plus simples qui fonctionnent le mieux.

Viens ensuite le gros point qui fâche: l'import des données. Parce que c'est bien joli, mais avec ça je me retrouve avec des stats éparpillées sur quatre softs différents...
  • Les visiteurs: bon, on va oublier l'ancêtre hein :)
  • phpMyVisites: aucun import possible, un plugin a été envisagé (priorité "majeure")...et abandonné au bout de trois ans et demi (!). Quand on pense que les deux projets proviennent de la même équipe, c'est quand même la méga-lose. Faites-moi donc penser à égorger un développeur, pour que ce genre de chose n'arrive plus.
  • Google Analytics: un script d'import existe, il semble retrouver les infos...mais n'en fait rien. Rien n’apparaît dans Piwik. Rien. Que pouique, pour le coup ( Attention Jeu de mots).
Bref, tant pis pour l'historique, encore une fois, ces données sont pas d'une très grande importance, je ne suis ni un blogueur influant (selon l'expression consacrée), ni un apprenti-sorcier du SEO. Je vais donc laisser tourner GA et Piwik en parallèle quelques temps, et si ce dernier donne satisfaction je le garderai...en espérant qu'ils ne changeront pas tout de nouveau ;)

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Monday 18 July 2011

Google, je t'aime moi non plus.

Comme beaucoup, j'aime bien Google: des produits sexy, efficaces et gratuits. C'est simple, même mon téléphone est un Google.

Cependant, je me suis rendu compte en testant leur petit dernier, plus, que les contacts suggérés...étaient directement extraits de mon carnet d'adresse. Je me suis alors dit que je laissais un peu trop de données personnelles dans les mains du gentil géant; et pas seulement mes données à moi, mais aussi celle de mes contacts...

Tout ceci vient au moment au moment où certains sont ennuyés par tout ce que sait cette société, et où d'autres s'inquiètent carrément de sa toute puissance (lien YouTube, donc Google, tavu).

J'ai donc décidé de rapatrier mes données dans le lieu qu'elles n'auraient jamais du quitter: chez moi. En commençant par les flux RSS (l'historique de mes recherches doit bien leur suffire, inutile d'y ajouter mes lectures), les contacts (again) et mon agenda.


Google Reader vs. Tiny Tiny RSS

J'avais délaissé mon fidèle agrégateur home-made pour le séduisant Reader. Celui-ci a été facile à remplacer, en l'occurrence par Tiny Tiny RSS, qui pour le coup se paye le luxe d'être plus efficace que GReader: en effet, plutôt que de ne rien dire il affiche les flux en erreur en rouge, et permet facilement de les supprimer où de les mettre à jour. Une version mobile et une appli Android complètent le tableau. Léger, customisable...what else, comme dirait George.


Google Contacts/Calendar vs. Tine 2.0

Pour les contacts et le calendrier, j'ai cherché longtemps un équivalent. Il me fallait pouvoir les gérer en ligne, les synchroniser avec mon téléphone et idéalement avec Thunderbird. J'ai donc fait le tour des inévitables groupwares, véritables usines à gaz alors que je n'avais besoin du minimum...

Je suis finalement tombé sur ce post vantant les mérites de Tine 2.0. C'est en effet la perle rare: léger, modulaire, il permet la synchro avec le téléphone via Activesync (paradoxalement, la techno de Microsoft est plus mature sous Android que les plus ouverts Caldav et autres Carddav) et intégre un client webmail bien plus sexy que mon vieillissant Squirrelmail. Seuls regrets pour l'instant, pas de champs additionnels pour les contacts, si pratiques pour stocker les adresses de messagerie instantanée, et un support Thunderbird quasi-inexistant: pas de synchro avec Lightning, et une extension pour les contacts...incompatible avec Thunderbird 5. Tant pis, pour l'instant le web suffira.


Voila, pour l'instant pas (encore) question d'héberger mon propre miroir YouTube, mais au moins, si je vais continuer à utiliser les produits "sociaux" de la firme californienne, je vais dorénavant éviter de laisser traîner des trucs un peu perso dans des endroits où ils n'ont rien à faire.

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Friday 24 June 2011

Mais qu'est ce que c'est qu'ce Thruk ?

Jusqu'à maintenant, la Tourmentine n'avait pas de solution de supervision digne de ce nom, mais l'externalisation des services m'oblige à en mettre une en place. Je pratique Nagios depuis pas mal d'années, mais ce dernier commence à accuser sérieusement son âge: interface CGI old-school et super moche, peu d'évolutions...

Je me suis donc d'abord tourné vers Shinken, une solution décentralisée, permettant la montée en charge, écrite en Python. Malheureusement pour le coup le produit reste encore "jeune": trop linux-centric (les scripts de lancement utilisent bash, le script d'init est uniquement prévu pour du GNU), trop de processus lancés (pour permettre la montée en charge justement, mais c'est un peu overkill dans notre situation)...trop compliqué. En plus le projet n'ayant pas d'interface graphique, il a fallut également installer Thruk, une interface alternative à celle de Nagios, ajoutant un peu de confort à l'ensemble. Là encore, c'était une fausse bonne idée: interface en CGI/Perl (modernité) difficile à intégrer et à maintenir. Au revoir.

Sur les bons conseils d'un ami je me suis finalement tourné vers Icinga, un fork de Nagios. Disponible en version 1.3.0 via les ports de FreeBSD, et en 1.4.1 via un port récupéré ici et patché par mes soins, il offre une parfaite alternative à Nagios. L'interface par défaut rajeuni l'ensemble sans trop dérouter, une interface alternative est également disponible, mais un peu trop usine-à-gaz à mon goût. J'espère que le projet va continuer dans la bonne direction, et ne pas devenir trop lourd à utiliser...

Utilisateur de Nagios Administrator, j'ai opté cette fois-ci pour NConf en tant que générateur de configuration. Peut être moins souple que le premier, NConf évite pas mal d'écueils de ce genre d'outil, où la trop grande souplesse oblige paradoxalement à plus de rigueur dans la conception de la supervision. Il m'a permit de mettre en place l'ensemble des services basiques (12 machines, 42 services) en un peu moins d'une journée. En somme, un bon outil !

La Tourmentine disposant maintenant de son fidèle chien de garde, je vais enfin pouvoir dormir l'esprit tranquille :)

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