Liberté, j'écris Ton nom
By n on Sunday 28 June 2009, 15:17 - Permalink
Déjà 6 mois sans cigarettes. Le plus long « arrêt » de ma vie de fumeur (car c'est bien connu, on le reste toute ça vie, même après avoir arrété). L'occasion d'un modeste bilan peut être ?
Tous d'abord les conditions: je dois avouer que les récentes dispositions anti-tabac de notre cher gouvernement m' on en partie aidé; non pas l'augmentation des prix, ça je m'en fout, mais l'absence de tentation au café ou au resto...maintenant l'odeur de tabac froid dans un endroit clos m'insuporte même au plus au point.
J'ai profité d'une semaine en fin d'année dernière où la plupart de mes collègues étaient en vacances; je n'en ai pas pris pour entamer ma petite cure de désintox. De cette façon, non seulement j'évitais la tentation des pauses clope, mais en plus je n'imposais à personne ce genre de période où je suis particulièrement insupportable à cause du manque...
La décision c'est faite toute naturellement: depuis plusieurs semaines déjà, fumer ne me faisait plus envie. Tout simplement. L'arrêt est un processus complexe, différent pour chacun, impliquant de nombreux facteurs aussi bien physiques que psychologiques; j'ai connu des gens qui avaient arrété en ayant toujours sur eux paquet et briquet, d'autres qui ont eu le « déclic » un lendemain de cuite...Il n'y a pas de solution miracle, et la mienne ne l'est pas non plus. Cependant je pense que les principaux composants pour arrêter sont prise de conscience, la volonté et l'habitude; Pour la première fois je n'ai pas pris cela pour une privation volontaire d'un plaisir, et c'est sans doute cela qui me fait tenir depuis si longtemps...l'arrêt a également été une sorte de défi, pour voir si j'avais encore assez de volonté pour m'imposer quelque chose et m'y tenir. Et de ce côté là, c'est réussi; J'avoue avoir fumé une clope au bout de 100 jours, pour tester. Ça ne m'a pas donné envie de recommencer Enfin, l'habitude tiens un grand rôle dans tout cela: une fois « cassé » les mauvaises habitudes (avec le café, après manger, etc.), vient l'habitude de ne plus fumer; de ce fait le manque disparaît de lui même, on n'y pense plus.
Je savoure maintenant les avantages de ma nouvelle vie: Un odorat retrouvé, la fin des mauvaises odeurs - lorsque je me retrouve à proximité d'un gros fumeur, j'ai honte d'avoir pué autant, et je suis content de rentrer le soir dans un home sweet home n'empestant pas le tabac froid -, et l'absence de sensation poisseuse désagréable sur la conscience due à la nicotine. Mais surtout, surtout, le plus grand de tous: la liberté ressentie par l'absence de dépendance. Il y a 6 mois, c'était la période des fêtes de fin d'année, et je me suis trouvé plusieurs fois en « fin de paquet », alors que la plupart des points de vente fermaient tôt...j'étais terrifié à l'idée de passer une soirée sans cigarettes, allant même jusqu'à m'en procurer par des moyens pas très très légaux, et je me suis alors vraiment dit que tout cela n'avait plus de sens.
Et le plus beau, c'est que je n'ai pas développé de syndrome anti-fumeur: ça ne me dérange pas, je trouve même l'odeur capiteuse de la fumée plutôt agréable maintenant. Du moment que c'est en extérieur, bien sûr.
Tous d'abord les conditions: je dois avouer que les récentes dispositions anti-tabac de notre cher gouvernement m' on en partie aidé; non pas l'augmentation des prix, ça je m'en fout, mais l'absence de tentation au café ou au resto...maintenant l'odeur de tabac froid dans un endroit clos m'insuporte même au plus au point.
J'ai profité d'une semaine en fin d'année dernière où la plupart de mes collègues étaient en vacances; je n'en ai pas pris pour entamer ma petite cure de désintox. De cette façon, non seulement j'évitais la tentation des pauses clope, mais en plus je n'imposais à personne ce genre de période où je suis particulièrement insupportable à cause du manque...
La décision c'est faite toute naturellement: depuis plusieurs semaines déjà, fumer ne me faisait plus envie. Tout simplement. L'arrêt est un processus complexe, différent pour chacun, impliquant de nombreux facteurs aussi bien physiques que psychologiques; j'ai connu des gens qui avaient arrété en ayant toujours sur eux paquet et briquet, d'autres qui ont eu le « déclic » un lendemain de cuite...Il n'y a pas de solution miracle, et la mienne ne l'est pas non plus. Cependant je pense que les principaux composants pour arrêter sont prise de conscience, la volonté et l'habitude; Pour la première fois je n'ai pas pris cela pour une privation volontaire d'un plaisir, et c'est sans doute cela qui me fait tenir depuis si longtemps...l'arrêt a également été une sorte de défi, pour voir si j'avais encore assez de volonté pour m'imposer quelque chose et m'y tenir. Et de ce côté là, c'est réussi; J'avoue avoir fumé une clope au bout de 100 jours, pour tester. Ça ne m'a pas donné envie de recommencer Enfin, l'habitude tiens un grand rôle dans tout cela: une fois « cassé » les mauvaises habitudes (avec le café, après manger, etc.), vient l'habitude de ne plus fumer; de ce fait le manque disparaît de lui même, on n'y pense plus.
Je savoure maintenant les avantages de ma nouvelle vie: Un odorat retrouvé, la fin des mauvaises odeurs - lorsque je me retrouve à proximité d'un gros fumeur, j'ai honte d'avoir pué autant, et je suis content de rentrer le soir dans un home sweet home n'empestant pas le tabac froid -, et l'absence de sensation poisseuse désagréable sur la conscience due à la nicotine. Mais surtout, surtout, le plus grand de tous: la liberté ressentie par l'absence de dépendance. Il y a 6 mois, c'était la période des fêtes de fin d'année, et je me suis trouvé plusieurs fois en « fin de paquet », alors que la plupart des points de vente fermaient tôt...j'étais terrifié à l'idée de passer une soirée sans cigarettes, allant même jusqu'à m'en procurer par des moyens pas très très légaux, et je me suis alors vraiment dit que tout cela n'avait plus de sens.
Et le plus beau, c'est que je n'ai pas développé de syndrome anti-fumeur: ça ne me dérange pas, je trouve même l'odeur capiteuse de la fumée plutôt agréable maintenant. Du moment que c'est en extérieur, bien sûr.